Au sommaire le 27 novembre 2012
Le statut de l'artiste au coeur des débats
« C'est un sujet prioritaire ». C'est en ces termes que Pierre Oudart, directeur adjoint, chargé des arts plastiques, à la direction générale de la création artistique du ministère de la Culture, qualifie la question lancinante, épineuse et bigrement technique du statut de l'artiste plasticien. Indépendants - et non intermittents -, les artistes ont un régime social d'une extrême complexité. Certes, ils jouissent de dispositions fiscales avantageuses, leurs ateliers n'étant pas soumis à la taxe d'habitation. Leurs cotisations sont aussi allégées par rapport à des professions indépendantes non artistiques. Depuis 2006, les jeunes artistes bénéficient, pour l'impôt sur le revenu, d'un abattement de 50 % sur le bénéfice imposable réalisé au titre de leurs cinq premières années d'activité, dans la limite de 50 000 euros par an, à l'occasion de la vente ou de l'exploitation de leurs oeuvres. Sous le ministère de Frédéric Mitterrand, la question de la formation professionnelle continue a connu un avancement (lire Le Quotidien de l'Art du 11 janvier 2012). Lire la suite
Et aussi
- Le statut de l'artiste au coeur des débats
- Les casse-têtes de la Maison des artistes
- Vers une convention collective pour le milieu des arts plastiques
- Les mystères Clouzot chez Christie's à Paris
- Raphaël, un dessinateur à Francfort
- La France ratifie la convention sur la protection du patrimoine subaquatique