Perçu par la Nouvelle Vague comme un représentant du cinéma classique, Henri-Georges Clouzot montra dans les années 1960 qu'il savait épouser son époque avec les films La Prisonnière et surtout l'avant-gardiste L'Enfer, hélas inachevé. Sa collection d'art, dispersée samedi prochain par Christie's à Paris, montre son appétence pour l'abstraction des années 1950-1960, quand un Gérard Oury, fidèle à sa mère, préférait Raoul Dufy. Sur les murs de Clouzot figuraient Jean Dubuffet, Antoni Tàpies, Maria-Elena Vieira da Silva (Août, huile de 1961, est. 200 000-300 000 euros), Pierre Soulages (Peinture,…