L'Institut Français doit chercher de nouvelles ressources propres

Malgré une baisse de plus de 7,6 % des crédits alloués à l'action de coopération culturelle et de diffusion du français, le volet « Action extérieure de l'État » du projet de loi de finances 2013 a été adopté à l'unanimité le 22 novembre 2012, par la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat. Dans un contexte de restriction budgétaire, l'effort porte également sur les réseaux de la diplomatie culturelle, et sur son opérateur qu'est l'Institut Français. Ils devront compenser la diminution de leurs crédits affectés par de nouvelles ressources propres. Dans un avis n°150, les sénateurs Jean Besson et René Beaumont s'inquiètent des limites de cette politique d'autofinancement en soulignant les risques d'exclusion dans les pays les plus pauvres, et la disparité des domaines touchés par cette baisse. Toutefois, ils se réjouissent de l'augmentation de 1,64 % des crédits de la mission « attractivité et recherche » et de la priorité donnée par le président de la République au service public d'enseignement français à l'étranger, bénéficiant d'une augmentation de 0,90 % de ses crédits.