Au sommaire le 21 juin 2013
L'art prend ses quartiers d'été à Dinard
Il faut percevoir « Dinard, l'amour atomique » et « Quartiers d'été de la collection Bernard Magrez ! » comme deux variations, deux manières d'explorer ce qu'il est possible de dire avec des oeuvres d'art contemporain. La première exposition est dédiée essentiellement à l'intellect et mobilise près de quarante artistes. La seconde, plus restreinte, joue très ouvertement des rapprochements formels sans pour autant prétendre à une quelconque démonstration. Le visiteur est ici confronté à deux approches d'autant plus antinomiques que la première prend racine dans le fameux Palais des arts et du festival, imposant blockhaus peu propice à l'art, alors que « Quartier d'été » s'installe dans la délicieuse villa Les Roches Brunes dernièrement léguée à la ville. Mais en y regardant de plus près, ces deux événements ont bien des points en commun. Le premier, essentiel, est la personnalité du commissaire : Ashok Adicéam. Le directeur de l'Institut Culturel Bernard Magrez (créé à Bordeaux en 2011) avait donc à coeur de retrouver un peu de l'esprit qui anime l'imposante collection de ce propriétaire de grands crus classés à Bordeaux : soutenir la création contemporaine non seulement par des achats mais aussi et surtout par des aides à la production et des résidences. La seconde exposition est entièrement dédiée à la collection de Bernard Magrez. Volontairement ouverte, la sélection amplifie certaines tensions ou au contraire joue de l'architecture assez intimiste de la villa. Jeppe Hein y côtoie Hans Hartung, un dessin d'Andy Warhol répond à distance au fameux Self Portrait Suspended, photographie de Sam Taylor-Johnson. Lire la suite
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