Il faut percevoir « Dinard, l'amour atomique » et « Quartiers d'été de la collection Bernard Magrez ! » comme deux variations, deux manières d'explorer ce qu'il est possible de dire avec des oeuvres d'art contemporain. La première exposition est dédiée essentiellement à l'intellect et mobilise près de quarante artistes. La seconde, plus restreinte, joue très ouvertement des rapprochements formels sans pour autant prétendre à une quelconque démonstration. Le visiteur est ici confronté à deux approches d'autant plus antinomiques que la première prend racine dans le fameux Palais des arts et du festival, imposant blockhaus peu propice à l'art, alors que « Quartier d'été » s'installe dans la délicieuse villa Les Roches Brunes dernièrement léguée à la ville. Mais en y regardant de plus près, ces deux événements…