Au sommaire le 07 novembre 2013
« Nous souhaitons réintroduire César sur un autre marché, avec d'autres institutions, d'autres prix »
La galerie Luxembourg & Dayan organise actuellement la première exposition du sculpteur César à New York depuis cinquante ans. Stéphanie Busuttil-Janssen - dernière compagne de l'artiste et présidente de la Fondation César - et la galeriste Daniella Luxembourg répondent à nos questions.
R. A. Qu'est-ce qui vous a donné envie d'organiser une exposition César à New York ?
D. L. Il y a les hasards de la vie et un profond intérêt d'Amalia [Dayan, son associée] et moi de travailler avec des artistes ayant une attitude particulière envers la matière. Sans Stéphanie, cela n'aurait pas eu lieu.
S. B. Du vivant de César, il a eu des expositions partout, ces dix dernières années à Milan, Taïwan, Mexico ou en Corée… César a été réintroduit aux États-Unis par le biais de ses compressions en or. Pour lui, ces bijoux étaient des compressions à part entière. J'ai rencontré il y a trois ans le mari d'Amalia, Adam Lindemann, et il m'a demandé ce que je portais au cou. Il voulait tout de suite acheter une compression pour sa femme. Sébastien [Janssen, son mari] et moi avons travaillé deux ans pour faire une exposition des compressions en or à Bruxelles qui a très bien marché. Tout d'un coup, des collectionneurs d'art contemporain âgés entre 30 et 50 ans en ont eu envie. Il y a eu un buzz autour de l'oeuvre de César. Lire la suite
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