Depuis quelques mois, le torchon brûle entre la mairie de Rome et le Macro. Inauguré en 2002 puis agrandit et ouvert définitivement au public en 2010 dans un bâtiment signé Odile Decq, le Museo d'Arte Contemporanea Roma (Macro) est actuellement dans la tourmente, tout comme l'ensemble des institutions culturelles placées sous la tutelle de la Ville. Tout débute avec la victoire d'Ignazio Marino (Parti démocrate, gauche) aux dernières élections municipales en juin 2013. Face aux dérives budgétaires catastrophiques de son prédécesseur (Gianni Alemanno, ex-Le Peuple de la liberté, droite), le nouvel élu décide de revoir l'ensemble de la politique culturelle de la Ville. Immédiatement, certains directeurs sont remerciés, dont Bartolomeo Pietromarchi, à la tête du…