La galerie Luxembourg & Dayan organise actuellement la première exposition du sculpteur César à New York depuis cinquante ans. Stéphanie Busuttil-Janssen - dernière compagne de l'artiste et présidente de la Fondation César - et la galeriste Daniella Luxembourg répondent à nos questions.
R. A. Qu'est-ce qui vous a donné envie d'organiser une exposition César à New York ?
D. L. Il y a les hasards de la vie et un profond intérêt d'Amalia [Dayan, son associée] et moi de travailler avec des artistes ayant une attitude particulière envers la matière. Sans Stéphanie, cela n'aurait pas eu lieu.
S. B. Du vivant de César, il a eu des expositions partout, ces dix dernières années à Milan, Taïwan, Mexico ou en Corée… César a été réintroduit aux États-Unis par le biais de ses compressions en or. Pour lui, ces bijoux étaient des compressions à part entière. J'ai rencontré il y a trois ans le mari d'Amalia, Adam Lindemann, et il m'a demandé ce que je portais au cou. Il voulait tout de suite…