Hildebrand Gurlitt, le marchand d'art récemment rendu célèbre par sa collection d'oeuvres retrouvée dans l'appartement de son fils, à Munich, aurait fait l'objet d'une enquête dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, selon le Figaro. Au cours de l'année 1945, les troupes britanniques ont mis la main sur une collection de 115 tableaux, 19 dessins et des caisses d'objets d'art, masques africains, bouddhas et autres pièces précieuses, à Hambourg. Le tout enregistré au nom d'Hildebrand Gurlitt. Durant l'été 1946, ce « trésor » a été transféré au centre de rassemblement de biens culturels dirigé par les conseillers de l'armée américaine où les spécialistes américains et allemands en ont dressé l'inventaire. Les enquêteurs soupçonnent alors qu'un certain nombre de ces tableaux ont été pillés en France, en particulier un Chagall, Scène fantastique, et un dessin de Picasso, Tête de femme. Après de multiples demandes de restitutions auprès des autorités américaines de ce qu'il clamait alors être sa propriété personnelle, Hildebrand Gurlitt avait finalement obtenu gain de cause le 15 décembre 1950…