Au sommaire le 31 mai 2013
Des pavillons libanais, turc et portugais en grande forme
Ali Kazma, pavillon turc, Resistance
Il faut prendre le temps de regarder les cinq films projetés simultanément dans le pavillon turc autour de la question du corps et de la mise à l'épreuve de ses limites, entre gonflette de culturistes et tatouage intégral. Ali Kazma nous explique ainsi son projet : « Nous sommes liés à notre corps, c'est une fatalité, on ne peut pas échanger nos corps, ni expérimenter autrement le monde. Nous sommes des êtres uniques. Malgré tout, il y a une tentative pour codifier, uniformiser ces expériences, modes de vies. On est dans l'esprit "qui voulez-vous être aujourd'hui ?" Nous pouvons cultiver notre contact unique avec le monde. Qu'est-ce qui est encore possible ? Où est la culture ? Les gens qui poussent les limites de leurs corps leur donnent un nouveau contour, ils les contrôlent, ils essayent d'en apprendre des choses. Le corps reste un système énigmatique, car la technologie ne peut produire des ongles, de la viande, des cheveux ». Lire la suite
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