Au sommaire le 04 septembre 2014
« Le pari, c'est que les gens comprennent qu'on peut former une bonne équipe »
Mathieu Mercier a rejoint TORRI, galerie parisienne qui l'expose à partir du 13 septembre. L'artiste et le galeriste Romain Torri répondent à nos questions.
R. A. Mathieu, vous n'aviez plus de galerie à Paris depuis votre séparation d'avec Chez Valentin en 2008. Qu'est-ce qui vous a donné envie de travailler avec une galerie française alors que vous avez plusieurs représentations étrangères ?
M. M. Le fait d'avoir des galeries ailleurs ne rend pas moins nécessaire d'en avoir une à Paris, où je vis. Les galeries avec lesquelles je travaille ont des réseaux spécifiques. Ce n'est pas seulement une question de représentation. J'en ai besoin pour un équilibre avec l'ensemble du milieu de l'art. Les collectionneurs ont besoin de sentir qu'il y a un relais, que l'artiste va rester dans le système. J'ai exposé au Credac [à Ivry-sur-Seine] et à la Fondation d'entreprise Ricard [à Paris]. Mais montrer un travail, ce n'est pas le vendre. Beaucoup de gens ont pensé que je n'avais pas de galerie par choix personnel. J'ai eu des propositions pas forcément sérieuses jusque-là. Romain a conscience des limites du réseau français et il a des ambitions au-delà.
R. T. J'avais proposé à Mathieu qu'on travaille ensemble en 2010, avant l'ouverture de ma galerie. Il a refusé, mais a accepté le commissariat de l'exposition de Braco Dimitrijevic. J'ai ensuite à nouveau abordé ce sujet.
M. M. Il est venu régulièrement à l'atelier, ce qui n'est pas désagréable. Beaucoup de galeristes pensent que ce n'est pas nécessaire de passer à l'atelier. J'avais besoin d'une galerie qui voit mon rythme de travail, ce que j'étais capable de faire. Lire la suite
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