Au sommaire le 31 juillet 2014
Les réincarnations de la mémoire de Rossella Biscotti au Wiels
Même si les têtes d'affiche des expositions d'été au Wiels ont pour nom les Américains Allen Ruppersberg et Robert Heinecken, la véritable découverte, ou plutôt confirmation, est à voir aux étages supérieurs, ceux qui accueillent la jeune artiste italienne Rossella Biscotti.
Née en 1978, elle vit actuellement entre Amsterdam et les lieux conflictuels qu'elle explore pour son travail, comme Tchernobyl, la centrale nucléaire d'Ignalina (en Lituanie), l'île-prison Santo Stefano ou le pénitencier pour femmes de la Giudecca à Venise. Ceux qui fréquentent les grandes biennales se souviendront d'avoir croisé son travail à celle d'Istanbul, à Manifesta 9 à Genk, à la Documenta 13 de Cassel, ou encore à la dernière Biennale de Venise. C'est d'ailleurs son imposante installation vénitienne, I dreamt that you changed into a cat... gatto... ha ha ha, qui ouvre cette exposition personnelle, la plus importante qui lui ait jamais été consacrée à ce jour. Cinq installations majeures, dont certaines réactivées pour l'occasion, sont présentées au sein d'un parcours dont les maîtres-mots sont l'histoire et la mémoire, mais toujours en prise avec le présent. Lire la suite
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