Même si les têtes d'affiche des expositions d'été au Wiels ont pour nom les Américains Allen Ruppersberg et Robert Heinecken, la véritable découverte, ou plutôt confirmation, est à voir aux étages supérieurs, ceux qui accueillent la jeune artiste italienne Rossella Biscotti.
Née en 1978, elle vit actuellement entre Amsterdam et les lieux conflictuels qu'elle explore pour son travail, comme Tchernobyl, la centrale nucléaire d'Ignalina (en Lituanie), l'île-prison Santo Stefano ou le pénitencier pour femmes de la Giudecca à Venise. Ceux qui fréquentent les grandes biennales se souviendront d'avoir croisé son travail à celle d'Istanbul, à Manifesta 9 à Genk, à la Documenta 13 de Cassel, ou encore à la dernière Biennale de Venise. C'est d'ailleurs son imposante installation vénitienne,…