Au sommaire le 08 juillet 2014
Les collections du Centre Pompidou racontent une nouvelle histoire
Aperto, Open, Ouvert. C'est un « Bienvenue » ironique qu'adresse aux visiteurs le mur de Pascale Marthine Tayou, agrégeant les enseignes lumineuses des commerces de proximité. Un petit aiguillon pour les inciter à découvrir le nouvel accrochage du fonds contemporain du musée national d'art moderne au Centre Pompidou, à Paris. Les collections permanentes rallient rarement les foules. On vous conseille pourtant cet accrochage conçu par la conservatrice Christine Macel : environ 60 % des oeuvres n'ont pas été montrées depuis une dizaine d'années. Certaines sont des raretés, comme ce montage que Tony Oursler a réalisé à la suite des attentats du 11 Septembre dont il fut un témoin direct. L'installation de Hans Haacke placée en majesté, critique institutionnelle au sein même d'une institution, n'a été déployée qu'une seule fois depuis son achat. Que dénonce-t-elle ? Une firme, Mobil, qui tout en collaborant avec le gouvernement sud-africain du temps de l'Apartheid, sponsorisait les expositions du Metropolitan Museum of Art à New York. Toutes similitudes avec des événements récents concernant un sponsor coréen et un château français sont fortuites… Autre flèche ? Celle de Maurizo Cattelan qui à la suite d'attentats attribués à la mafia contre la galerie d'art de Milan a renfermé une montagne de gravats dans du plastique. Le musée réduit à l'état de ruine. Lire la suite
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