Au sommaire le 17 juin 2014
Art Basel ouvre après des ventes de mai historiques
Marc Spiegler a le sourire. Lorsque nous l'avions interrogé en mai dernier dans la foulée des ébouriffants résultats des ventes de New York, le directeur de la Foire de Bâle nous avait déclaré : « À court terme, de telles ventes injectent des liquidités dans le marché. Les gens qui ont vendu vont acheter. De bonnes ventes publiques donnent lieu à une bonne foire ». Et d'ajouter, avec un sourire plus grand encore : « Tout à Bâle va sembler tellement bon marché ».
Car en mai à New York, tout semblait excessif, en premier lieu les prix décrochés par les jeunes artistes. Une pièce de Dan Colen a été adjugée 3,1 millions de dollars chez Christie's. En 2006, elle ne valait guère plus de 25 000 dollars à la galerie Peres Project (Los Angeles). Les enseignes de premier marché ont pour la plupart le bon sens de ne pas s'inspirer des enchères pour établir leurs prix. Il est peu probable que la Galerie Almine Rech (Paris-Bruxelles), qui prévoit un tableau de David Ostrowski sur son stand, ait la tentation de s'aligner sur le record de 281 000 dollars engrangé en mai par Phillips. « Nous ne changeons pas nos prix. Le fait qu'une personne ait acheté plus cher que tout le monde ne veut pas dire que des dizaines de personnes vont suivre. Lire la suite
Et aussi
- Art Basel ouvre après des ventes de mai historiques
- Art Unlimited, un très beau cru 2014
- Le design historique brille sur Design Miami/ Basel
- Ultra Violet tire sa révérence
- Le musée national du sport ouvrira le 27 juin
- Une lettre ouverte du comité de sélection de la FIAC 2014