Au sommaire le 19 mai 2014
« Le monde de l'art chinois ne me comprend pas »
Le milliardaire sino-indonésien Budi Tek, 52 ans, qui a bâti sa fortune dans l'élevage de poulets, se passionne depuis une dizaine d'années pour l'art contemporain international. Il a ouvert samedi 17 mai à Shanghai son second musée privé, le Yuz Museum : un espace de près de 10 000 m2 situé dans un ancien hangar à avions réhabilité par l'architecte japonais Sou Fujimoto.
C. P. Vous avez créé en 2008 votre premier musée privé dans un centre commercial à Djakarta (Indonésie). Que retirez-vous de cette expérience ?
B. T. Pour un collectionneur, c'est satisfaisant d'avoir son propre musée. Il y a une question d'ego, d'estime personnelle. Mais à Djakarta, nous ralentissons un peu l'activité et allons sans doute déplacer ce musée dans un lieu privé. Je veux me concentrer sur ce nouveau musée de Shanghai qui nécessite beaucoup de temps et de ressources et je me donne encore deux ans pour le mettre sur ses rails.
C. P. Quels problèmes avez-vous rencontrés ? Lire la suite
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