Au sommaire le 17 mars 2014
« Art Dubai se veut un lieu de découvertes géographiques mais aussi historiques »
La 8e édition de la foire Art Dubai ouvre ses portes mercredi avec une nouvelle section de onze galeries dédiée à l'art moderne du Moyen-Orient et de l'Asie du Sud. Une section baptisée « Marker » est aussi consacrée cette année à l'Asie centrale et au Caucase, sous le commissariat du collectif Slavs and Tatars. La directrice de la foire, Antonia Carver, répond à nos questions.
R. A. Pourquoi avez-vous lancé cette année un secteur moderne dédié au Moyen-Orient et l'Asie du Sud ?
A. C. Nous y pensions depuis deux ans. Nous avons réussi cette année à étendre la foire dans l'hôtel Mina A' Salam, juste à deux minutes à pied de Madinat Jumeira. C'est là où se tiendra aussi le Global Art Forum. Nous avons pensé que le moment était bon à cause de l'intérêt manifeste des institutions et des collectionneurs. Les institutions occidentales regardent désormais le XXe siècle comme une période globale. Nous faisons un focus sur des solo shows et des dialogues entre deux artistes. Sont présentés aussi bien des artistes connus que d'autres qui sont influents sur leurs territoires, mais pas encore réputés hors de leurs pays. Art Dubai se veut un lieu de découvertes, non pas seulement géographiques, mais historiques. Ces dix ou quinze dernières années, les collectionneurs ont eu accès à l'art du Moyen-Orient par le biais du contemporain. C'est important qu'ils se rendent compte d'où vient cet art, quel en est le passé. Cela donne plus de fondements à la foire. Lire la suite
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