Percer l'invisible et l'insondable, l'immensité de l'univers, braconner aux confins de la magie : les artistes s'y sont souvent risqués - car il y a bien un risque à chercher les mystères de l'imperceptible. Ce sont ces chamans de l'inconscient artistique que met en scène l'intrigante exposition « Astralis » conçue par Pascal Pique à l'Espace culturel Louis Vuitton à Paris. Les visions astrales imprègnent certes l'oeuvre de Siobhán Hapaska jouant sur le magnétisme de quatre blocs de sélénite. Mais il est surtout question d'hallucinations avec les métissages baroques de Rina Banerjee et les transfigurations de Jean-Luc Favero, mirages portés à leur paroxysme par la noirceur à la William Blake de Vidya Gastaldon. Chez tous ces artistes, il est une…