Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 10 janvier 2014

Traces du sacré

Imaginez un lieu de recueillement, une respiration sans apprêts dans le tourbillon urbain. C'est ce qu'offre l'exposition « Sarki » organisée par la Galerie Nathalie Obadia à Paris. « Il faut la voir comme un opéra, une scène sur chaque mur », prévient l'artiste. Un opéra ou une partition, qui d'emblée nous entraîne vers des temps immémoriaux, vers les premières traces modestes de l'humanité. Ce sont d'autres empreintes furtives, les siennes et celles d'un maître verrier que Sarkis a enchâssées dans des petits vitraux presque embués. Ailleurs, il a jeté un semis de riz, comme des notes vibratiles sur une portée. Partout du blanc et un chuchotement étouffé que rompt un grand néon. Ce dernier semble presque palpiter comme un coeur vibrant sur un autel. « C'est un chant silencieux, nous glisse Sarkis. Une exposition n'est exposition que quand elle trouve son silence ». Tout est dit. Lire la suite

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