Imaginez un lieu de recueillement, une respiration sans apprêts dans le tourbillon urbain. C'est ce qu'offre l'exposition « Sarkis » organisée par la Galerie Nathalie Obadia à Paris. « Il faut la voir comme un opéra, une scène sur chaque mur », prévient l'artiste. Un opéra ou une partition, qui d'emblée nous entraîne vers des temps immémoriaux, vers les premières traces modestes de l'humanité. Ce sont d'autres empreintes furtives, les siennes et celles d'un maître verrier que Sarkis a enchâssées dans des petits vitraux presque embués. Ailleurs, il a jeté un semis de riz, comme…