Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 29 novembre 2013

Les musées imaginaires de Joseph Cornell

« Aussi longtemps que [Joseph] Cornell vivra et travaillera, l'Europe ne pourra dédaigner l'art de notre pays », écrit Robert Motherwell en 1953. Une déclaration reprise en forme d'épitaphe à la fin de l'exposition consacrée à cet artiste par le musée des beaux-arts de Lyon et qui situe parfaitement l'enjeu du projet : réinscrire une figure essentielle de l'art du XXe siècle sous la forme d'un passeur, non seulement entre l'Europe et les États-Unis, le Surréalisme et la scène new-yorkaise dans les années 1930 et 1940, mais aussi entre les générations de l'avant et de l'après-guerre. Cette figure essentielle est pourtant parfaitement méconnue et sous-estimée en France, ainsi qu'en atteste la pauvreté des collections publiques et privées françaises mais aussi européennes. L'initiative du musée des beaux-arts de Lyon est d'autant plus louable qu'elle constitue un tour de force au regard d'oeuvres dont la fragilité extraordinaire témoigne de la ténacité des organisateurs dans la négociation de prêts venant d'outre-Atlantique. Lire la suite

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