Au sommaire le 09 septembre 2013
« La biennale, c'est un sprint »
Né en 1955 en Islande, Gunnar Kvaran est le commissaire de la 12e Biennale de Lyon. Après des études en histoire de l'art à l'université d'Aix-en-Provence, il a dirigé deux musées à Reykjavik, avant de s'installer en Norvège, où il a pris la direction du musée des beaux-arts de Bergen puis du musée privé Astrup Fearnley à Oslo. Il présente sa Biennale de Lyon.
R. A. Quel est le concept de votre Biennale de Lyon, centrée sur de jeunes artistes ?
G. K. La proposition est de faire une exposition d'artistes narratifs qui raconte une histoire. La sélection s'est faite sur la formalisation de ces histoires.
R. A. Pensez-vous que l'art contemporain a perdu de vue la forme ?
G. K. Oui, tout à fait. Dans cette grande production artistique, il y a peut-être moins d'intérêt pour la forme et son originalité. Nous sommes passés par une période qui réfléchissait à la nature de l'art, aux limites et aux retrouvailles avec Duchamp. Les artistes qui créent une narration en forgeant une certaine forme n'ont pas dominé la scène artistique. Mais, certains ont émergé, comme Matthew Barney qui a mélangé de nouvelles structures narratives avec de nouveaux matériaux, une nouvelle manière de faire de la sculpture. Dix ans plus tard, Paul Chan est venu avec sa lumière et son storytelling. Lire la suite
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