Né en 1955 en Islande, Gunnar Kvaran est le commissaire de la 12e Biennale de Lyon. Après des études en histoire de l'art à l'université d'Aix-en-Provence, il a dirigé deux musées à Reykjavik, avant de s'installer en Norvège, où il a pris la direction du musée des beaux-arts de Bergen puis du musée privé Astrup Fearnley à Oslo. Il présente sa Biennale de Lyon.
R. A. Quel est le concept de votre Biennale de Lyon, centrée sur de jeunes artistes ?
G. K. La proposition est de faire une exposition d'artistes narratifs qui raconte une histoire. La sélection s'est faite sur la formalisation de ces histoires.
R. A. Pensez-vous que l'art contemporain a perdu de vue la forme ?
G. K. Oui, tout à fait. Dans cette grande production artistique, il y a peut-être moins d'intérêt pour la forme et son originalité. Nous sommes passés par une période qui réfléchissait à la nature…