Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 22 avril 2013

Stingel au Palazzo Grassi : mort à Venise

De prime abord, l'intervention de l'Italien Rudolf Stingel au Palazzo Grassi - lequel a tapissé de fond en comble le palais vénitien de François Pinault d'une moquette imprimée d'un détail recomposé, gonflé et flouté d'un kilim azéri - s'apparente à une démonstration de force autour du décor. Mais si ces 5 000 m2 d'exposition se résumaient seulement à une bluffante mise en abîme entre le canevas imparfait du tapis et le damas fatigué de certains tableaux, ou à un essorage de l'ornement vidé de sa sève par le trop-plein, l'événement ne mériterait pas le déplacement. Mais, malgré l'épate apparente, le travail de Stingel se sirote comme une liqueur amère, se distille lentement comme un venin silencieux. Le silence, voilà bien ce qui tranche avec les précédentes expositions du Palazzo Grassi, dont certaines ont pêché par excès de stridence. Ce calme ouaté au goût de linceul décille à chaque pas notre regard. Lire la suite

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