On y entre un peu comme dans un tombeau antique : à travers une porte en chicane se dérobant comme pour protéger l'entrée, que Guillaume Leblon a bricolée en bois et plâtre. Ce simple appendice sur rue suffit à plonger le visiteur dans une disposition particulière, nécessaire pour suivre l'artiste dans sa chasse aux nouveaux anges qui donnent son titre à l'exposition : ces êtres à la présence aussi immatérielle qu'essentielle. L'un d'entre eux est allongé au sol, silhouette de…