Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 29 mars 2013

« Réagencer ce qui existe »

Dans le cadre des modules de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent, les bas-fonds du Palais de Tokyo convient à une expérience plastique et spirituelle avec l'oeuvre surprenant du jeune artiste Hicham Berrada.
J. P. Votre travail se nourrit de la science et de l'art. Comment, dans votre formation, avez-vous fait le lien entre les deux disciplines ?
H. B. Après un bac scientifique, j'ai intégré les Ateliers de Sèvres, ensuite l'Ecole supérieure des beaux-arts de Paris et je suis maintenant un cursus au Fresnoy. En 2010, ma participation au projet « OpenLab » (1) (une année de collaboration avec un laboratoire) a été déterminante. Pour moi, les sciences humaines, la biologie et la physique ne sont pas opposées. Je m'intéresse à la science comme à la danse, à la musique ou à la littérature ; je lis autant de magazines d'art que de revues scientifiques. Cette attitude n'est pas nouvelle ; elle était celle des artistes de la Renaissance comme Léonard de Vinci. Plus proche de nous, Sigmar Polke faisait des expériences chimiques en utilisant des matières toxiques pour sa peinture. Je souhaite me positionner dans un rapport de continuité dans l'art et les sciences, qui s'appuient toujours sur les recherches antérieures. Lire la suite

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