La vie des galeristes français n'a rien d'un long fleuve tranquille. Surtout dans un contexte économique tendu et politiquement flou. Une situation où entre les petites structures et les gros mastodontes, la fenêtre de tir est devenue de plus en plus étroite pour les galeries de taille moyenne. « Le contexte change, je change avec », confie Aline Vidal qui, dans la foulée de la fermeture de Jérôme de Noirmont, a annoncé son choix d'une galerie nomade, sans murs (lire Le Quotidien de l'Art du 28 mars 2013).
« Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés », disait Jean de La Fontaine dans Les animaux malades de la peste. Face à l'adversité, toutes les galeries ne sont pas à la même enseigne. « Ce n'est pas évident. Depuis trois mois, les gens sont hésitants, l'austérité frappe l'esprit et le portefeuille. La clientèle fidèle nous suit, mais ouvrir voilà quatre ans à New York était fondamental.…