Le Quotidien de l'Art

Au sommaire le 15 octobre 2012

Les artistes et la guerre au musée d'art moderne de la Ville de Paris

« L'art en guerre ». L'intitulé de la nouvelle exposition du musée d'art moderne de la Ville de Paris semble promettre un art offensif, une confrontation aussi bien belliqueuse qu'artistique entre les scènes européennes pendant la Seconde Guerre mondiale, entre grabuge des formes et bisbilles de la couleur. Or, à l'inverse de l'exposition « Les années 30 en Europe, le temps menaçant 1929-1939 » organisée ici même en 1997, ce nouvel opus ne se concentre que sur la partie souterraine de la création entre 1938 et 1947 en France. Il dévoile un art rattrapé par le réel, vacillant, mais qui tente, vaille que vaille, de résister. Résister non pas au sens politique, mais humain. Résister pour ne pas déchoir de l'humanité, comme le souligne Laurence Bertrand-Dorléac, co-comissaire de l'exposition (lire p. 3), résister pour ne pas perdre pied devant l'atrocité. Certes, une petite salle est dédiée à la relative tonicité des jeunes peintres de la tradition française, de Bazaine à Manessier en passant par un superbe Portrait de Monsieur B. de Jacques Villon. Celle-ci est précédée des « prémonitions surréalistes », avec la première rétrospective internationale du Surréalisme antérieure aux accords de Munich, entre onirisme et mélancolie, précédant le Jeu de Marseille, dernier baroud du groupe avant l'exil. Lire la suite

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