Les salons du rez-de-chaussée de l’Hôtel de Donon, à Paris, se prêtent parfaitement au format de cette rétrospective qui n’en est pas tout à fait une, puisque certains aspects moins réussis du travail de Jean-Baptiste Huet ne sont pas explorés. Le propos est plutôt une invitation à mieux connaître et identifier l’artiste – souvent à l’ombre de son oncle, Christophe Huet, auteur de la Grande Singerie du musée Condé, à Chantilly, récemment restaurée, ou de son fils, Nicolas II Huet, dont les figures animalières sur vélin sont très recherchées aujourd’hui. Le salon des Huet au musée Nissim de Camondo lui est pourtant dédié, et il est, par ailleurs, l’un des trois auteurs du salon de Gilles Demarteau présenté au musée Carnavalet. Ce dernier est révélateur du flou qui entoure encore sa biographie et ses liens auprès…
Jean-Baptiste Huet, un peintre dans l’ombre de Boucher et Fragonard au musée Cognacq-Jay
Si l’œuvre de Desportes et Oudry est bien connue, celle de Jean-Baptiste Huet l’est beaucoup moins. Certes, l’artiste ne possédait pas la force d’expression de ses aînés, mais l’exposition du musée Cognacq-Jay, à Paris, met en exergue, grâce à un choix restreint, son originalité et son inscription dans le goût de son temps.