Roxana Azimi_Vous vous êtes concentré sur la peinture au début des années 1990, à une époque où elle était taboue. Pourquoi ce choix ?
Glenn Brown_Au Goldsmiths College à Londres, la peinture était considérée comme non pertinente. Ce médium a une telle richesse qu’il n’y a pas à regarder bien loin en arrière pour mesurer sa diversité et réaliser à quel point il est ridicule de penser qu’il est mort. On ne peut pas balayer des siècles d’histoire d’un revers de la main. J’ai fait un peu de tout, du textile, du design graphique, de la céramique. J’ai même fait des performances. La peinture me semblait être la chose la plus dure. C’est le domaine dans lequel j’étais le moins bon. Dans le graphisme ou dans le textile, vous pouvez avoir des trucs. En peinture, il n’y en a pas. Même si vous apprenez avec le temps à faire les choses plus vite, ça reste…