Face aux grosses ventes new-yorkaises d’art tribal et à leurs estimations millionnaires (lire page 10), Paris peut encore tirer son épingle du jeu grâce à une proposition de qualité, mais moins dissuasive. C’est ce qu’espère Patrick Caput. Ce spécialiste chevronné, consultant exclusif chez Sotheby’s jusqu’à fin 2015, a, sa liberté recouvrée, choisi d’apporter ses compétences à la société Binoche & Giquello, réputée notamment pour l’art précolombien. Avec le marchand Bernard Dulon, il est l’expert d’une importante vente d’art africain et océanien programmée le 19 mai à Drouot, un mois avant celles de Christie’s et Sotheby’s à Paris. « Dans cette spécialité, j’ai constaté que leurs salles de ventes sont souvent pleines, mais peu de gens lèvent la main pour enchérir. Donc il y a beaucoup de gens intéressés. Tous les objets de différents niveaux méritent d’être mis en valeur. Ici, nous n’avons aucun problème à présenter un objet estimé 600 euros », confie-t-il. L’ambition affichée est de…
À Drouot, une vente en or
En amont des grosses ventes parisiennes de juin, la société Binoche & Giquello propose une vacation associant pièces accessibles et de haut niveau. L’exposition des lots débute aujourd’hui à Drouot.