Alors que Sotheby’s et Christie’s avaient concentré ce printemps à New York leurs ventes du soir d’art moderne et contemporain sur une semaine dans l’espoir de mixer les enchérisseurs, ces deux maisons visaient aussi clairement les amateurs de Brancusi, Fernand Léger ou Picasso pour tirer leurs vacations d’art tribal vers le haut (lire Le Quotidien de l’Art du 3 mai). « L’aboutissement des recherches sur les influences du primitivisme sur l’art moderne est l’exposition faite par William Rubin au MoMA à New York en 1984 [« Primitivism in 20th Century Art »] et son catalogue. À partir de là, les maisons de vente surfent. Mais il y a des limites », estime un professionnel. Quand la ficelle est un peu grosse, les analogies artificielles, et les…
Les ventes d’art tribal de New York ratent leur cible
Estimations excessives et marketing à outrance n’ont pas aidé les maisons anglo-saxonnes à capter les collectionneurs d’art moderne et contemporain lors d’une session où seule la collection Malcolm chez Sotheby’s a su tirer son épingle du jeu.