Roxana Azimi_Vous lancez l’événement « Hospitalités » dans un contexte tendu pour les centres d’art. Celui de Chelles va fermer au terme d’Hospitalités et on ne sait ce qui va advenir du centre d’art de Brétigny-sur-Orge. Le cœur peut-il être à la fête ?
Aude Cartier_C’est vrai que c’est paradoxal, mais il faut continuer coûte que coûte, malgré le contexte de pression économique que subissent les centres d’art, quel que soit leur format. Il faut montrer que l’on a l’énergie de lancer une manifestation qui n’est pas une force de frappe financière, mais qui, sans frais ostentatoires, repose sur nos outils, sur nos équipes, sur les artistes. Cela montre à quel point notre réseau est uni. On existe malgré tout. Il n’y a aucune raison que les artistes soient pénalisés. Nous voulons montrer aux élus le travail que les centres d’art font au quotidien, les rassurer en montrant qu’un public est là pour ce type de…