Le ministre italien des Biens et Activités culturels, Dario Franceschini, a annoncé lundi que « Pompei e l’Europa » marquait la renaissance de Pompéi. L’exposition insiste en effet sur le rôle des découvertes archéologiques à Pompéi dans l’affirmation de la région de Naples comme capitale culturelle et carrefour d’une Europe cultivée, de la fin du XVIIIe siècle au milieu du XXe siècle, le parcours s’achevant avec le bombardement de 1943. L’archéologie, telle qu’elle est évoquée dans la Salle de la méridienne du Museo Archéologico Nazionale, fabrique une mémoire commune au fur et à mesure de ses découvertes. L’une des phrases mises en exergue est d’ailleurs celle de Jean Cocteau, lors de sa visite des cités vésuviennes avec Pablo Picasso en 1917 : « Pompéi ne m’a pas étonné. J’ai été droit à ma maison. J’avais attendu mille ans sans oser…
L’influence de la découverte de Pompéi décryptée à Naples
« Pompei e l’Europa » est une exposition qui fera date et dont les ambitions vont bien au-delà de son propos scientifique.
S’il ne fallait choisir qu’une seule exposition en 2015, ce serait celle-là, affirmait il y a quelques jours le quotidien La Repubblica. Financé par une partie des fonds européens destinés à la sauvegarde de Pompéi, l’événement est présenté à la fois au Museo Archeologico Nazionale de Naples et sur le site de Pompéi, sous le patronage de l’Expo 2015 de Milan.