Fatigués mais souriants, les deux organisateurs de la nouvelle foire Photo London, Michael Benson et Fariba Farshad, sentaient déjà mercredi, jour de pré-ouverture de la foire, que leur pari était gagné. Non seulement parce que Photo London est parvenu d’emblée à fédérer les meilleures galeries — Howard Greenberg (New York), Danziger (New York), Michael Hoppen (Londres), Thomas Zander (Cologne), Yossi Milo (New York)… —, mais aussi parce que dès les premières heures les ventes étaient là : Thomas Zander avait déjà cédé un Lewis Baltz en couleur à 18 000 euros, Ben Brown Fine Arts (Londres) un vintage des Becher de 1978 (prix non communiqué), ROSEGALLERY (Santa Monica) un dye-transfer de William Eggleston à 36 000 livres, Edel Assanti (Londres) trois grands formats de Noemie Goudal à 15 000 livres, la Galerie Lumière des roses (Montreuil) un projecteur et ses diapos de pin-up (1 500 livres)…
Pourtant, on ne sentait pas de fièvre particulière dans les…