Il semble que Nicolas H. Muller commença en cherchant à résoudre le problème que se posent les artistes depuis Giotto : si la peinture est une fenêtre sur le monde, comment suggérer l’espace ? À la Villa Caméline à Nice, il remplaça une vitre brisée par une neuve, encadra l’ancienne et l’accrocha à l’intérieur de la maison (Vue de la fenêtre Nord de la Villa Caméline, 2010). Si l’on pense au Grand verre de Duchamp, Muller nous suggère surtout de regarder plus dehors, vers des cieux toujours bleus, comme lors de son DNSEP à la Villa Arson où il invita le jury à déplacer le regard en direction du toit d’un immeuble. Il y avait disposé un socle blanc. Atlas des temps modernes, la forme minimaliste semblait porter la voûte céleste. Il fallait plisser les yeux pour deviner la…
Nicolas H. Muller : vers des cieux toujours bleus
Nicolas H. Muller a participé au 59e Salon de Montrouge en 2014. Portrait d’un artiste attiré par les sommets.