Le désordre n'est terrifiant qu'à l'instant où pointent les indices de son ordonnancement. Il en est de même pour l'apparente confusion suspectée d'articuler des signes, ou du dysfonctionnement réglé au millimètre. Et l'on sait combien l'esprit de l'artiste français le plus regardé de sa génération sur la scène internationale est complexe mais logique. Même si le geste d'expérimentation semble n'avoir aucune retenue, rien n'est gratuit dans les installations de Neïl Beloufa. Le signal se brouille mais jamais ne se dissipe. Au contraire, il vise juste, et ça peut faire mal comme à la Fondation d'entreprise Ricard, à Paris, où son exposition « En torrent et le second jour » laisse un goût étrangement amer dans la bouche, et la…