C’est un changement dans la continuité, et une belle promotion interne. En nommant à sa tête Andrea Ponsini, coordinateur de l’événement pendant quinze ans aux côtés de Work Method (Guillaume Désanges et Coline Davenne), Ami Barak, et Stéphane Corréard, le Salon de Montrouge s’en remet à une personnalité qui connaît parfaitement ses rouages et les arcanes de la ville. « J’ai fait mon parcours professionnel au sein du Salon », confie dans un large sourire celui qui a aussi été responsable des arts plastiques de la Ville de Montrouge, et affiche ainsi un profil idoine pour prendre les rênes de la manifestation. Hormis un réagencement du calendrier déplaçant le Salon d’octobre, où l’agenda de l’art est déjà saturé d’événements, au mois de février afin de gagner en visibilité (25 000 visiteurs en moyenne par édition), Andrea Ponsini s’est attaché à « confirmer le tournant pris depuis deux ans par le Salon sous l’impulsion de Guillaume Désanges »…
Le Salon de Montrouge poursuit sa mue
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© Photo Vincent Evrat/Ville de Montrouge.
Avec une nouvelle direction artistique incarnée par Andrea Ponsini et un comité curatorial de qualité, le 68e Salon de Montrouge confirme les évolutions d’après-Covid : un suivi plus soutenu des artistes et une mise en exposition moins concurrentielle, reflétant les attentes du moment.