Le Quotidien de l'Art

En Géorgie, les milieux culturels vent debout pour la démocratie

En Géorgie, les milieux culturels vent debout pour la démocratie
Des affrontements entre des manifestants et la police en marge de manifestations à Tbilissi en décembre 2024.
Gabrielle CEZARD/SIPA.

Suite à la victoire (contestée) du parti prorusse aux élections législatives d'octobre, et plus encore au renoncement du gouvernement à faire entrer la Géorgie dans l'Union européenne, les manifestations ne faiblissent pas à Tbilissi. Les acteurs de la culture y ont un grand rôle à jouer.

La menace existentielle à laquelle fait face la Géorgie s'est présentée de manière similaire il y a 100 ans, lorsqu’en 1921, l'armée soviétique (l’Armée rouge) a envahi le pays, renversant la première république démocratique alignée sur l'idéologie menchevik sociale-démocrate. La première république a duré trois ans et a pu établir une presse libre, un courant propre de modernisme géorgien dans les arts visuels et la poésie, des syndicats libres et un parlement composé de plusieurs partis. Mais l'armée soviétique a envahi le pays et changé sa réalité pour les 70 années suivantes. Le pays a survécu en conservant son identité culturelle unique, sa langue et sa religion. Par rapport aux autres républiques soviétiques, la Géorgie fut reconnue comme une destination particulière, où les touristes soviétiques venaient s'habiller, boire du vin rouge et se rendre dans des stations balnéaires et thermales à la mode. Pourtant, le pays a souffert de la répression, de la persécution et de la stagnation, tout comme le reste…

En Géorgie, les milieux culturels vent debout pour la démocratie
En Géorgie, les milieux culturels vent debout pour la démocratie

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

Article issu de l'édition N°2963