Le Quotidien de l'Art

JB Blunk et Mathilde Pellé : domestiquer l'objet

JB Blunk et Mathilde Pellé : domestiquer l'objet
Vue de l’exposition JB Blunk "Continuum", Fondation d’entreprise Martell, 2024.
Photo : Sylvie Becquet.

Jusqu'au 29 décembre, la fondation Martell, à Cognac, présente le travail de l'artiste américain JB Blunk et celui de la designer française Mathilde Pellé. Chacun à sa manière explore avec pragmatisme une éthique de l'objet. Critique.

D'un côté, « Continuum », la première rétrospective européenne de l'artiste nord-américain JB Blunk (1926-2002) ; de l'autre, dans un espace plus expérimental, les recherches de la designer française Mathilde Pellé, née en 1987. Rien ne semble rapprocher ces deux personnalités présentées à la fondation Martell de Cognac (Charente). Ni le temps (plus de 60 ans les séparent), ni l’espace (la Californie pour le premier, le département du Cher pour la seconde), ni les démarches : JB Blunk travaillait les matériaux, les textures, l’autoconstruction, Mathilde Pellé réfléchit aux moyens de purger formellement les objets.

Univers clos

Et pourtant… JB Blunk, sculpteur, incarne la figure du pionnier moderne. En 1959, après s'être formé au Japon auprès des maîtres céramistes Kitaōji Rosanjin et Kaneshige Tōyō, il s'installe à Inverness, en Californie, sur un terrain de 4 000 mètres carrés offert par le peintre surréaliste Gordon Onslow Ford. Avec son épouse Christine Nielson, il y construit sa maison-atelier en…

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Article issu de l'édition N°2938