Le Quotidien de l'Art

Le chiffre du jour

500 Les artistes présentés à Zoo Art Show

Après deux éditions à Lyon en 2018 et en 2020, Zoo Art Show débarque à Paris et ouvre les portes de son musée éphémère dédié aux arts urbains le 7 juin, sur 4 000 m2. « Nous avons l'ambition de développer le modèle à l'étranger, mais avant cela, nous ne pouvions que passer par la capitale, reconnaît son fondateur, Antoine Roblot. Après avoir visité une dizaine d'immeubles, nous nous sommes arrêtés sur celui de la Défense, adapté à nos besoins, en face du métro Grande Arche et avec un bon look. » Les choses sont allées assez vite puisque les équipes en ont pris possession le 26 mars et les travaux ont commencé le 3 avril. Neuf semaines plus tard, les différents étages ont été investis par 500 artistes, français et internationaux, d'Astro à Zenoy en passant par Bates, Brusk, Cane2, Case Maclaim, Chanoir, Insane 51, JonOne, Seth, T-Kid... Sur les quatre niveaux, on embrasse un aperçu des différentes facettes de l'art urbain : le graffiti sauvage, l'art urbain, des installations et un espace plus classique avec cimaises où sont réunies quatre galeries (Artkind, Brugier-Rigail, Taxie Gallery et Wallworks). Claude Kunetz de Wallworks présentera exclusivement des artistes américains, dont Revok, Rime, Diz, Sonic ou Crash. Si ce projet rappelle la Tour 13 (2013) ou ce bâtiment du quartier Python-Duvernois dans le XXe arrondissement parisien (2023), il n'a rien à voir car il n'est pas question d'une prise d'assaut avant démolition. Il est question ici de location et d'un financement par des fonds privés avec un modèle économique reposant sur une billetterie et la privatisation d'espaces dédiés. Pour l'instant, aucune date de fin n'est arrêtée, tout dépendra du succès de l'événement pour lequel sont espérés 100 000 visiteurs.

Article issu de l'édition N°3060