« Restons donc ce que nous sommes. Vive la dégénérescence ! », écrivait le peintre Otto Dix dans une lettre à Fritz Mühlenweg, le 1er décembre 1936. Quelques mois plus tard, le régime hitlérien organisait à Munich l’exposition « Entarte Kunst » (« Art dégénéré »), réunissant 600 œuvres d’artistes honnis, parce que juifs ou accusés de bolchévisme, de maladie mentale, d’homosexualité ou d’antipatriotisme. Toutes avaient été confisquées à des musées allemands, qui, de Mannheim à…
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