Le Quotidien de l'Art

Marché

Des expos à foison

Des expos à foison
Dana-Fiona Armour, "Project MC1R, preliminary drawing", 2022, aquarelle sur papier, 42 x 29,7 cm.
© Dana-Fiona Armour.

À côté des pavillons de la Biennale, une multitude d'événements se tiennent à Venise. En voici une sélection forcément parcellaire...

Coopérative de Bourriaud : coup d'envoi

L’appellation « Radicants », empruntée à un ouvrage de Nicolas Bourriaud portant sur « l’esthétique de la globalisation », désigne une coopérative curatoriale internationale pilotée par l’ancien directeur du Palais de Tokyo. À Venise, le premier cycle d’exposition de la plateforme s’enracine dans une question brûlante d’actualité : l’impact du changement climatique sur l’art, à travers la notion de « sublime », pensée dès le XVIIIe siècle par le philosophe Edmund Burke. Ainsi, si la nature appelle notre admiration, notre jugement esthétique peut-il servir de fondement à une éthique soucieuse de l’environnement ? Réponse avec des artistes en devenir (Bianca Biondi, Dona-Fiona Armour) ou à redécouvrir (la peintre brésilienne Anna Bella Geiger) au Palazzo Bollani…

Coup de chaud

Pensée par le curateur Bruno Corà, cette exposition réunit six « monstres sacrés » des avant-gardes (Klein, Burri, Arman, Kounellis, Calzolari, Parmiggiani), et se place sous le signe de l’un des éléments premiers du cosmos : le feu. Entendu comme un moyen de création, on observe ses effets génératifs (ou destructeurs !) appliqués à différents matériaux. Instrument de combustion, source de chaleur, de lumière et de son, le feu se trouve également considéré sous le prisme de ses traces résiduelles, notamment dans les installations de Claudio Parmiggiani. Le temps du vernissage, Pier Paolo Calzolari se muera en cracheur de flammes, tandis que la force symbolique du feu nous renvoie également vers la mystique, entre purification et brasier maléfique.

Grosse, tout un univers

« Apollo, Apollo » s’enveloppe d’une aura mystérieuse… Des divinités grecques à la conquête spatiale, des mythes anciens aux récits modernes, la peintre allemande Katharina Grosse nous immerge dans un univers onirique, dans l’enceinte de l’Espace Louis Vuitton, plongé dans un noir profond. Là, des vagues de tissus à maille métallique, couvertes d’imprimés représentant les mains de l’artiste en train de peindre, se déploient du sol au plafond et reflètent nos mouvements. Dans ce jeu de miroir et d’illusion, Katharina Grosse dialogue ainsi avec l’architecture du bâtiment, entre opacité et éclats lumineux, et s’inspire de l’imaginaire vénitien, rehaussant son installation de mosaïques Terrazzo constituées de granit et de débris de marbres colorés. Envoûtant…

Résilience palestinienne

En soutien à la Palestine qui, n’étant pas reconnue comme un État par le gouvernement italien, ne peut prétendre à un pavillon international lors de la Biennale, cette exposition entend donner une voix aux Palestiniens à travers les arts, par-delà les querelles politiques. « De nombreux artistes palestiniens vivent dans des conditions économiques difficiles, en particulier à Gaza et en Cisjordanie. Leur capacité à vendre périodiquement leurs œuvres est très importante pour eux, et nous souhaiterions donc leur venir en aide », plaide Faisal Saleh, fondateur du Palestine Museum US, organisateur de l’événement. Dix-neuf artistes seront à découvrir autour d’une carte historique de la Palestine et d’un olivier, symbole éminent de la culture méditerranéenne… et de la paix.

Wiley, une question de justice

Portraitiste officiel du président Obama, et figure incontournable de la peinture contemporaine, Kehinde Wiley s’inspire d’anciennes compositions picturales pour redonner une visibilité aux corps noirs dans l’histoire de l’art. Ses mises en scène de jeunes gisants, représentés à la manière de martyrs et d’icônes occidentales pris dans de foisonnants motifs floraux, met en lumière les crimes coloniaux et les violences policières perpétrés contre les populations noires. Un réquisitoire vibrant pour les droits civiques…

Rondinone, in memoriam John Giorno

Prenant place dans la plus ancienne « scuola » de Venise, fondée au XIIIe siècle et abritant des œuvres de Titien ou de Carpaccio, des architectures de Pietro Lombardo ou des reliques de la Vraie Croix, cette exposition d’Ugo Rondinone s’imprègne des « mystères de la vie » qu’évoque l’histoire du site… Son titre se veut un hommage à un poème de John Giorno (You Got to Burn to Shine), compagnon défunt de l’artiste, autour de sculptures et d’installations minimales propres à l’univers onirique de Rondinone.

Tabouret, côté portraits

La « protégée » de Pinault, qui l’a propulsée sur le devant de la scène artistique dès 2014 au Palazzo Grassi, offre un aperçu de sa production picturale depuis 2008. Claire Tabouret poursuit ainsi son exploration de l’identité féminine, et de ses mutations, à travers 25 portraits individuels ou collectifs. Mis en regard avec des objets de dévotion populaire issus de collections archéologiques et liturgiques d’Italie (icônes, ex voto en roche volcanique), les thèmes de la fertilité et de la maternité y occupent une place privilégiée.

Kapoor le Vénitien

L’artiste d'origine indienne se voit offrir un traitement royal par le plus prestigieux des musées vénitiens, l’Accademia, qui lui consacre une rétrospective curatée par Taco Dibbits, directeur du Rijksmuseum. L’exposition sera aussi l’occasion pour le public de découvrir ses créations exposées au Palazzo Manfrin, acquis il y a deux ans par l’artiste pour accueillir sa fondation, dont une série d’œuvres inédites, créées à partir du Vantablack, revêtement ultra-noir dont il avait obtenu les droits exclusifs, non pas sans avoir agacé au passage le monde de l’art…

Désordre organisé

L’entropie, phénomène thermodynamique, découvert par le physicien Rudolf Clausius (1822-1888), mesure le désordre des systèmes. Ce désordre est le fil conducteur de l'exposition collective explorant les formes de chaos de notre temps, qu’ils soient politiques, sociétaux, environnementaux. Onze artistes (Darren Almond, Oliver Beer, Rana Begum avec Hyetal, Julian Charrière, David Claerbout, Bharti Kher, Arghavan Khosravi, Teresa Margolles, Si On, Martin Puryear et  Rayyane Tabet) ont été conviés par la fondation Parasol Unit au Palazzo Pisani pour interpréter ces problématiques avec leurs sensibilités respectives.

Terre spirituelle

Quand Oaxaca rencontre la Serenissima… Bosco Sodi, artiste mexicain réputé pour ses peintures et sculptures monumentales en matériaux bruts, collectés lors de ses voyages à travers le globe, a créé dans le cadre d’une résidence au Palazzo Vendramin Grimani - Fondazione dell'Albero d'Oro une série d’œuvres inédites, comprenant une installation de plus de 195 sphères d'argile à petite échelle moulées à partir du sol d'Oaxaca. Celui qui explore les possibilités de la matière et l'intensité des pigments naturels depuis le début de sa carrière développe une ode empreinte d’émotion à une nature nourricière et puissante.

Kiefer philosophe

Invité par la Fondazione Musei Civici di Venezia (MUVE), Anselm Kiefer dévoile au palais des Doges une installation in situ monumentale composée de peintures texturées, présentées dans la Sala dello Scrutinio et la Sala della Quarantia, nourries des écrits du philosophe vénitien Andrea Emo (1901-1983). Un format qui épouse de manière saisissante les dimensions et la grandiloquence du lieu, devenant un temps le théâtre des apocalypses de l’artiste allemand, exposé l’année dernière au Grand Palais éphémère.

Portrait de soi en soie

Nouvel espace d'expositions dirigé par Jean-Michel Ribettes, le Palazzo Amalteo, bâti en 1540 dans le quartier de San Polo, inaugure son programme avec une exposition solo de la photographe japonaise Kimiko Yoshida. Dédiée à faire revivre les savoirs-faire ancestraux de son pays natal, l'artiste a travaillé avec des artisans de Kyoto pour créer une série de quatre kakejiku géants de 3,5 x 1,8 mètres. Ces peintures traditionnelles en rouleau laissent découvrir, lorsque déroulées pour être accrochées aux murs, des autoportraits de la photographe minutieusement sérigraphiés sur les longs pans de soie. L'exposition fait partie de l’événement culturel « Homo Faber in Città », organisé à travers la ville par la Fondazione MichelAngelo auprès de la Fondazione Cini à Venise. 

L'art du cinéma

Après avoir pris sous l'aile de son œil la vie et l'œuvre de la danseuse Pina Bausch puis du photographe Sebastião Salgado, Wim Wenders a réalisé en 2020/21 un film 3D dédié à la plasticienne Claudine Drai. Destiné aux musées et collectionneurs, le long court-métrage de 35 minutes sera projeté pour la première fois au cinéma Rossini, avec le soutien du Palazzo Grassi, lors de la semaine d'ouverture de la Biennale. Un peu plus loin, au Palazzo Franchetti, sont présentées dans une exposition solo les dernières créations de l'artiste vouée à l'expression du fragile, du sensible, du poétique. 

Sans fin

Première rétrospective en Italie consacrée à Marlène Dumas, l'exposition « Open end » conçue par Caroline Bourgeois au Palazzo Grassi ouvre grand les portes de l'univers de l'artiste sud-africaine âgée de 68 ans. Amour, angoisse, sexe, deuil, peur, union... les couleurs tantôt éclatantes, tantôt diluées des toiles font surgir des figures solitaires et silencieuses, dont les corps et les regards disent pourtant bien l'essence de la vie, sublime et terrifiante, du début à la fin. 

Studio studieux

Dans l'autre espace vénitien de la collection Pinault, une rétrospective met en lumière l'œuvre de l'Américain Bruce Nauman. Construite autour de trois aspects fondamentaux de son travail, elle présente l'atelier comme un lieu phare de création, le corps comme un lieu performatif, et le son comme une exploration supra-matérielle à l'œuvre tangible. Son titre, « Contrapposto Studies », évoque une installation vidéo réalisée par l'artiste en 1968, dans laquelle on le voit marcher dans l'étroit couloir de son studio, tentant de maintenir la pose du contrapposto héritée des statues de la Grèce antique. Dans les œuvres les plus récentes présentées à la Punta della Dogana, Nauman reprend cette ancienne création et la fait revivre en adoptant des contreposes à la contrepose. 

Immenses miniatures 

Intitulée « Palazzo della Memoria », l'exposition de Raqib Shaw au musée d'art contemporain Ca'Pesaro, organisée en collaboration avec la galerie White Cube, présente une sélection d'œuvres récentes de l'artiste indien, inspirées des grands maîtres de l'art italien classique tels que Giorgione et Tintoret. Mettant en relation l'histoire de l'art occidentale et orientale, les toiles aux sujets historiques, bibliques et mythologiques sont ornées de motifs indiens traditionnels et leurs surfaces planes rehaussées de dorures et touches de peintures en émail et argent. L'œuvre centrale de l'exposition est une toile de deux mètres constituée d'un assemblage de 60 reproductions miniatures d'anciennes créations de l'artiste.

Atmosphère sculptée

Les œuvres de deux maîtres de la sculpture du XXe siècle, Lucio Fontana et Antony Gormley, se rencontrent pour la première fois dans l'écrin de la boutique Olivetti, conçue par l'architecte vénitien Carlo Scarpa en 1958 et restée dans son jus depuis. Dans l'atmosphère vintage du décor et mobilier années 50, une sélection de croquis et de sculptures des deux artistes entament un dialogue lumineux. 

D'air pur et d'eau fraîche

Invitée par Lab'Bel, le laboratoire artistique du groupe Bel, à réaliser une œuvre multi-forme en hommage à la ville, l'artiste et vidéaste Ariane Michel présente une installation performative mélodieuse inspirée de l'élément phare de la Sérénissime : l'eau. Construisant des ponts entre art et politique, le spectacle est teinté de douceur autant que d'urgence face aux enjeux écologiques qui risquent de faire de Venise une Atlantis réelle. 

Ode à la couleur

Installée à Paris depuis 2018, la galerie 193 (nommée d’après le nombre de pays dans le monde) voyage à Venise. Logée dans un sublime palais du XVIIe siècle à deux pas de l’Accademia di Belle Arti, où était abrité le pavillon de l’Angola en 2019, elle y organise un cycle d'expositions placé sous le signe de la couleur et la matière, dont le premier volet est consacré aux sculptures géométriques d’Aldo Chaparro et aux créations multi-média d’Alia Ali, réalisées à partir des motifs textiles issus de la tradition ikat, employée dans une variété de pays (Inde, Yémen, Argentine...)

À table !

Se rassembler autour d’un repas : en famille, entre amis ou inconnus. Ce phénomène interculturel fascine depuis des années Subodh Gupta, dont les reluisantes sculptures et installations, réalisées à partir d’ustensiles culinaires en inox, avaient été exposées à la Monnaie de Paris en 2018. L’artiste organisera cette fois-ci une performance dans les jardins de Cipriani à Belmond Hotel (île de la Giudecca) - un lieu symbolique puisqu’il s’agissait d'un véritable « jardin des délices » au XVIIIe siècle, où les citadins venaient profiter de l'air frais.

Retour du guerrier

Le peintre catalan Antoni Clavé a personnellement vécu la guerre dès 1937, avant d'être exilé et incarcéré lors de la défaite de l'armée républicaine. La cinquantaine d'œuvres présentées dans le cadre de cette exposition (sculptures, assemblages de textiles, peintures...) témoignent de l'omniprésence, dans son travail, de la figure du guerrier, à laquelle il faisait appel même après avoir viré à l'abstraction.

Paysage d'apocalypse

L'artiste portugais Pedro Cabrita Reis, qui a récemment posé ses trois Grâces dans le jardin des Tuileries, investit la nef d'une église avec un amoncellement de débris et de tubes LED, qui évoquent un paysage cabossé, bousillé par l'homme, comme l'actualité nous en donne maint exemple.

Pier Paolo Calzolari, "Sans titre 1980 (cracheur de feu)", 1980-1986.
Pier Paolo Calzolari, "Sans titre 1980 (cracheur de feu)", 1980-1986.
© Giorgio Colombo, Milano/Adagp, Paris 2022.
Katharina Grosse, étude pour "Apollo, Apollo", 2021.
Katharina Grosse, étude pour "Apollo, Apollo", 2021.
© Photo Daniela Görgens/Katharina Grosse/Adagp, Paris 2022.
Samia Halaby, "Venetian Red", 2021, acrylique sur toile, 177 x 177 cm.
Samia Halaby, "Venetian Red", 2021, acrylique sur toile, 177 x 177 cm.
© Courtesy Samia Halaby.
Kehinde Wiley, "Sleep (Jean-Bernard Restout)", 2022, huile sur toile, 302,2 x 205,7cm.
Kehinde Wiley, "Sleep (Jean-Bernard Restout)", 2022, huile sur toile, 302,2 x 205,7cm.


© Kehinde Wiley.

Ugo Rondinone, « Burn Shine Fly ».
Ugo Rondinone, « Burn Shine Fly ».
© Courtesy Ugo Rondinone.
Claire Tabouret, "The Spell", 2018, acrylique sur toile, 130 x 75 cm.
Claire Tabouret, "The Spell", 2018, acrylique sur toile, 130 x 75 cm.
© Photo Marten Elder/Claire Tabouret/Courtesy de l'artiste et Almine Rech.
Anish Kapoor, "Untitled", 1992,
grès et pigment, 230 x 122 x 103 cm.
Anish Kapoor, "Untitled", 1992,
grès et pigment, 230 x 122 x 103 cm.
© Photo Michel Zabé/Anish Kapoor/Adagp, Paris 2022.
Bharti Kher, "Sisters", 2019, argile, ciment, cire, cuivre.
Bharti Kher, "Sisters", 2019, argile, ciment, cire, cuivre.
© Photo Jeetin Sharma/Bharti Kher.Courtesy de l'artiste et Hauser & Wirth.
Si On, "Doomsday", 2020, métal, bois, vêtements, sculptures en bois. Vue de l'installation au Mori Art Museum, Tokyo, Japon.
Si On, "Doomsday", 2020, métal, bois, vêtements, sculptures en bois. Vue de l'installation au Mori Art Museum, Tokyo, Japon.
© Photo Courtesy Mori Art Museum.
Bosco Sodi en résidence au Palazzo Vendramin Grimani - Fondazione dell'Albero d'Oro.
Bosco Sodi en résidence au Palazzo Vendramin Grimani - Fondazione dell'Albero d'Oro.
© Bosco Sodi/Adagp, Paris 2022.
Bosco Sodi en résidence au Palazzo Vendramin Grimani - Fondazione dell'Albero d'Oro.
Bosco Sodi en résidence au Palazzo Vendramin Grimani - Fondazione dell'Albero d'Oro.
© Photo Andrea Avezzu/Adagp, Paris 2022.
Marlene Dumas, "Dead Marilyn", 2008, Kravis Collection.
Marlene Dumas, "Dead Marilyn", 2008, Kravis Collection.


© Photo Peter Cox, Eindhoven/Marlene Dumas.

Kimiko Yoshida, "Le Dit du Genji, Marie Antoinette", kakejiku,350 x 180 cm.
Kimiko Yoshida, "Le Dit du Genji, Marie Antoinette", kakejiku,350 x 180 cm.
© Kimiko Yoshida.
Raqib Shaw, "Exquisite penance in exile (after Cranach)", 2019-2020, revêtement acrylique et émail sur bois de bouleau, 73 x 53 cm.
Raqib Shaw, "Exquisite penance in exile (after Cranach)", 2019-2020, revêtement acrylique et émail sur bois de bouleau, 73 x 53 cm.


© Photo Ollie Hammick /Raqib Shaw/White Cube/Adagp, Paris 2022.

Subodh Gupta, "Cooking the world" dans les jardins de Cipriani à Belmond Hotel (île de la Giudecca).
Subodh Gupta, "Cooking the world" dans les jardins de Cipriani à Belmond Hotel (île de la Giudecca).
© Agostino Oslo - Alto Piano.
A gauche : Lucio Fontana, "Ambiente Spaziale", 1948, gouache sur papier,
37,7 x 22,5 cm.
A droite :
Antony Gormley, "
Model Model 2", 2022
, acier Corten 3mm, 
19,7 x 51,5 x 122,5 cm
.
A gauche : Lucio Fontana, "Ambiente Spaziale", 1948, gouache sur papier,
37,7 x 22,5 cm.
A droite :
Antony Gormley, "
Model Model 2", 2022
, acier Corten 3mm, 
19,7 x 51,5 x 122,5 cm
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© Fondazione Lucio Fontana by SIAE 2022/Adagp, Paris 2022. © Antony Gormley.
Pedro Cabrita, "Field", 2022, vue d'installation dans l'église de San Fantin.
Pedro Cabrita, "Field", 2022, vue d'installation dans l'église de San Fantin.
© Cabrita Studio.
Ariane Michel, "Il Concerto dell’acqua", extrait de film, troisième volet de la série "3 Easy Pieces".
Production Lab’Bel.
Ariane Michel, "Il Concerto dell’acqua", extrait de film, troisième volet de la série "3 Easy Pieces".
Production Lab’Bel.
© Courtesy Ariane Michel.
Vue de l'exposition « L’Esprit du guerrier » au Palazzo Franchetti.
Vue de l'exposition « L’Esprit du guerrier » au Palazzo Franchetti.
© Courtesy Francesco Allegretto/Adagp, Paris 2022.
Vue de l'exposition « L’Esprit du guerrier » au Palazzo Franchetti.
Vue de l'exposition « L’Esprit du guerrier » au Palazzo Franchetti.
© Courtesy Francesco Allegretto/Adagp, Paris 2022.
Vue de l'exposition « Anselm Kiefer : Questi scritti, quando verranno bruciati, daranno finalmente un po' di luce (Andrea Emo) » au palais des Doges.
Vue de l'exposition « Anselm Kiefer : Questi scritti, quando verranno bruciati, daranno finalmente un po' di luce (Andrea Emo) » au palais des Doges.
© Anselm Kiefer.
Extrait du film "Présence" de Wim Wenders.
Extrait du film "Présence" de Wim Wenders.
© Wim Wenders.

Article issu de l'édition Hors-série du 16 avril 2022