Le Quotidien de l'Art

La Dubai Collection fait entrer l'émirat dans la guerre du soft power

La Dubai Collection fait entrer l'émirat dans la guerre du soft power
L'Al Wasl Plaza de l'Exposition universelle de Dubaï.
© Expo 2020 Dubai.

Cela fait des années que Dubaï s’est imposé comme l’un des principaux acteurs de l’écosystème artistique au Moyen-Orient. Dans le quartier d’Alserkal Avenue, où s’agrègent les meilleures galeries de la ville, une scène artistique et culturelle est sortie de terre en une vingtaine d’années. Les artistes de la région, qu’ils soient iraniens, libanais ou saoudiens, y ont trouvé un havre pour vivre et créer malgré la censure d’État. 

Aujourd’hui, Dubaï voit plus grand. Outre l'Exposition universelle qui s’est ouverte début octobre pour six mois, la ville a lancé sa première collection d’art publique. Avec un modèle original d’acquisition : l’Autorité des arts et de la culture de Dubaï ainsi que la foire Art Dubaï – les deux entités responsables de la Dubai Collection – s’appuient sur les collectionneurs de l’émirat (ou d’ailleurs) qui leur prêtent les pièces sélectionnées pour dix ans. « Pourquoi pas ? La ville compte de prestigieux mécènes ainsi que des pièces remarquables », défend Myrna Ayad, art advisor installée à Dubaï depuis une quarantaine d’années. 

Dans…

La Dubai Collection fait entrer l'émirat dans la guerre du <em>soft power</em>
La Dubai Collection fait entrer l'émirat dans la guerre du <em>soft power</em>

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Article issu de l'édition N°2247