Expression du Sud global, Art Dubai affiche parmi ses sponsors le Munichois BMW ou le Zurichois Julius Baer. Ce grand écart condense l’empreinte de cette foire, reliée au monde par le second aéroport de la planète. L’Italienne Benedetta Ghione, spécialiste de l’Arte Povera chez Sotheby’s Londres, en est la directrice exécutive, et l'Espagnol Pablo del Val, ancien directeur de Zona Maco (Mexico), le directeur artistique, renforcés en janvier 2025 par l'arrivée d'Alexie Glass-Kantor, ex-directrice d’Artspace à Sydney, et de Dunja Gottweis, ex-responsable des relations avec les galeries (pôle Amériques) d’Art Basel. Benedetta Ghione constate : « La foire opère en partenariat public-privé. Les revenus provenant des galeries et des partenaires s’établissent à 60-40 %. Les recettes de billetterie augmentent. L'intérêt pour les scènes artistiques régionales va croissant. Au-delà, depuis quatre ans, la section Art Dubai Digital décline une facette de la production numérique : successivement le NFT, la blockchain et l'IA. Et la Dubai Collection, première collection institutionnelle de la ville, s’est constituée avec 76 mécènes, dont Son Altesse Cheikha Latifa bint Mohammed bin Rashid Al Maktoum, qui ont prêté un total de 875 œuvres. Pour Art Dubai 2025, Dubai Collection présente “Common Grounds”, exposition qui invite des étudiants de l'Université Zayed. »
Émergence d'un public local
Zain Mahjoub,…