Le Quotidien de l'Art

Récits doubles

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Livia Melzi, série "Étude pour un monument Tupinambá", 2018-2021, tirage photographique museum etching Hahnemühle 350g, 70 x 50 cm. Musée du Cinquantenaire, 2018.


Livia Melzi.

Un thème récurrent se profile dans la sélection de cette semaine : l'époque coloniale, dont les séquelles sont visibles dans les musées d'ethnographie ou l'urbanisme de certaines villes entièrement repensées à l'issue de leur indépendance.

Livia MelziÀ table !

Née en 1985 à São Paulo, et diplômée d’un Master de photographie à l’Université Paris 8 après avoir été résidente à l’ENSP d’Arles, Livia Melzi met à jour, à travers le médium photographique, les réseaux de circulation des objets d’art. Son projet Qu’il était bon mon petit français, pensé lors d’une résidence à Dos Mares à Marseille, suit l’histoire sinueuse de manteaux faits de plumes sacrées, portés par la tribu indigène Tupinamba lors de rituels anthropophages. Usurpés par les colons européens dès le XVIe siècle, qui les considéraient comme des cadeaux exotiques, ces manteaux sont aujourd’hui conservés dans les musées ethnographiques du quai Branly, de Bâle, Bruxelles ou Florence, où l’artiste les a photographiés. Elle pointe ainsi les mécanismes de domination et de restitution autour de ces…

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