Le Quotidien de l'Art

Le monde comme représentation

Le monde comme représentation
Tanoé Ackah, "Portraits de famille", 2016, série de 8 photomontages, impression sur papier mat, 42 x 59,4 cm.
Tanoé Ackah.

On ne peut connaître le monde qu'à travers les représentations que l’on s’en fait : la thèse de Schopenhauer résume bien le rapport au réel de ces trois jeunes artistes, qui le questionnent à travers le mythe, l'autofiction et l'iconographie populaire.   

Tanoé AckahSoi-même comme une énigme

Née à Abidjan en 1991 et diplômée de l’École supérieure des arts de Lorraine, Tanoé Ackah nourrit son œuvre d’une double culture, européenne et ivoirienne. En attestent ses autoéditions, telles que Les Géants sont tombés, mêlant illustration et écriture, philosophie grecque et légendes africaines. Cette autofiction, qui prend la forme d’un récit initiatique, puise à la fois dans les souvenirs de l’artiste et dans ce double héritage : la narratrice, d’abord captive dans la pénombre d’une caverne (comme dans la fameuse allégorie de Platon), se lance à la recherche de Zamblé, un masque représentant une idole défendue, qu’elle décline aussi en gravures et estampes. Zinimo conte le conflit mythique entre une mère et son enfant qui essaie de lui échapper, tandis que les Portraits de famille superposen…

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