Après une trêve de trois mois entre deux confinements, en Israël la nouvelle mise à l'arrêt depuis le 18 septembre, d'une durée floue, laisse la scène artistique essoufflée. Les réactions semblent contradictoires : il y a les opérationnels – qui ont compris le message et ont réagi pour survivre –, ceux qui se sont repliés sur eux-mêmes et n’ont pas encore décidé de leur position et ceux qui broient du noir… « Le Covid a été plutôt positif pour le marché de l’art israélien, affirme Noemi Givon, collectionneuse et propriétaire de la galerie Givon. Des galeries dont on s’est pressé de prononcer l’oraison funèbre s’activent avec succès et vendent online à des amateurs qui découvrent soudain les trésors du modernisme israélien, qui ont trop longtemps été considérés comme marginaux. »
« Tel Aviv est LE centre culturel du pays dont la municipalité agit comme "mini-ministère de la Culture", dit la directrice du musée d’Art de Tel Aviv, Tania Coen-Uzzielli. Lors du premier confinement le musée a dû fermer ses portes,…