Commandé par Franck Riester, le rapport de Bruno Racine sur le statut des auteurs et artistes, diffusé le mois dernier (voir l’Hebdo du 24 janvier) a reçu un accueil mitigé, avec des avis parfois tranchés (Antoine Gallimard a taxé de méprisant le terme « acteurs de l’aval » incluant les éditeurs). Face à la dégradation de la situation économique et sociale des professions concernées, ses 141 pages contiennent 23 propositions visant à mieux définir leur dimension professionnelle, à favoriser leur représentation collective et à renforcer leurs droits économiques (en incluant par exemple un principe « non facultatif », le droit de représentation, c’est-à-dire la rémunération des artistes lors de l’exposition de leurs œuvres).
Contredire Steinbeck…
Le ministre de la Culture présentait hier ses réponses dans un grand salon comble, ce qui indique combien la question est sensible. Distillant quelques…