Guillaume Pinard (galerie Anne Barrault)
Un œil troué (celui de La mort de Pythagore), un regard comme un trou (dans Concordance), des animaux (oiseau, blaireau, cochon, chien) compagnons des rêves, des figures féminines bienveillantes (celle de Bébé Lune, qui donne son titre à l'exposition) : la peinture de Guillaume Pinard, comme les songes de la raison, rassure autant qu'elle inquiète.
« Guillaume Pinard - Bébé Lune », jusqu'au 6 juillet, galerie Anne Barrault, 51, rue des Archives, Paris (3e), galerieannebarrault.com
Stéphane Mandelbaum (galerie Zlotowski)
Exposés jusqu’au 20 mai au Centre Pompidou, les dessins de l’artiste belge Stéphane Mandelbaum, assassiné en 1986 à l’âge de 25 ans, sont également à l’honneur à la galerie Zlotowski. Un travail au noir de portraits aigus, sans filtre, bouleversant de radicalité.
Stéphane Mandelbaum, du 18 mai au 6 juillet, galerie Zlotowski, 20, rue de Seine, Paris (6e), galeriezlotowski.fr
Bruno Munari (galerie Loeve&Co)
Qualifié de « Peter Pan d’envergure léonardesque » par Picasso, l'artiste italien Bruno Munari (1907-1998) fut un inlassable touche-à-tout (peintre, sculpteur, designer, illustrateur, graphiste, écrivain, cinéaste...) La galerie Loeve&Co présente une première exposition monographique de l'un des grands inventeurs de formes du XXe siècle, encore trop mal connu en France.
« Bruno Munari : un Peter Pan d'envergure léonardesque », jusqu'au 1er juin, galerie Loeve&Co, 15, rue des Beaux-Arts, Paris (6e), loeveandco.com
Jean-Michel Othoniel / Bernard Frize (galerie Perrotin)
Chez Emmanuel Perrotin se tiennent les expositions de deux artistes français : Jean-Michel Othoniel et ses « Oracles », briques luisantes antiquisantes, et Bernard Frize (auquel le Centre Pompidou consacre une rétrospective à partir du 29 mai), avec des toiles récentes, notamment celles réalisées à plusieurs mains.
« Jean-Michel Othoniel - Oracles », jusqu'au 8 juin ; « Bernard Frize - Now or Never », du 18 mai au 14 août, galerie Perrotin, 76, rue de Turenne, Paris (3e), perrotin.com
Katinka Bock (galerie Jocelyn Wolff)
Une œuvre de l'Allemande Katinka Bock (Frida and Friedrich, duo), exposée chez Jocelyn Wolff, résume la subtilité de son travail : dans le dialogue amoureux entre des rouleaux de céramique claire, perchés sur des socles en acier verticaux, se lit la passion des contraires, formes et matières.
« Katinka Bock, T-toxic », jusqu'au 15 juin, galerie Jocelyn Wolff, 78, rue Julien-Lacroix, Paris (20e), galeriewolff.com
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